Durant mes vacances des Fêtes, j’ai écouté un très bon reportage sur le bonheur en Scandinavie. On y parlait, à un moment, de la place des polars scandinave dans le monde. C’est à ce moment que j’ai réalisé que je n’avais jamais lu de polar. Ce n’était pas un genre qui m’avait déjà attiré particulièrement, mais comme je ne connaissais pas, comment pouvais-je dire si j’aime ou pas?
Coïncidence étonnante, mon copain avait justement un polar, scandinave en plus, dans sa bibliothèque qu’il avait emprunté à son père, il y a très longtemps.
C’est de cette façon que j’ai faite connaissance avec ce genre qui m’était nouveau et que je me suis remise à la lecture par la même occasion. J’étais un vrai rat de bibliothèque il y a quelques années, mais quand je regarde mes lectures de 2013, j’ai un peu honte…
La rivière noire de Arnaldur Indridason
Le corps d’un homme, seulement vêtu d’un T-shirt féminin, est retrouvé dans un appartement du centre de Reykjavik. Beaucoup de sang, une profonde entaille à la gorge : le doute n’est pas permis quant à la cause de la mort. Cependant, l’enquête peine à démarrer. Pas d’arme du crime, aucun signe d’effraction ou de lutte, pas de témoin… La seule piste se résume à des cachets de Rohypnol – la drogue du viol – trouvés dans la veste de la victime.
Puisque le commissaire Erlendur a pris ses congés, c’est Elinborg qui est chargée de l’enquête. Un châle retrouvé sous le lit de la victime dégage une odeur épicée que reconnaît sans peine la policière, cuisinière à ses heures perdues. C’est grâce à son flair que la vérité va se faire jour peu à peu…
Pour commencer avec ce genre, je suis tombée sur bon livre. L’histoire est bien écrite et se lit très facilement (j’ai terminé le livre en quelques jours seulement). On est loin des épisodes de CSI et je n’en suis pas déçu. Beaucoup plus proche de la réalité et du quotidien, l’histoire ne fait pas que tourner autour de détails sordides (une inquiétude que j’avais face au polar) et procédés médico-légales que personne ne comprend. Un personnage principale, l’enquêtrice Elinborg, bien ancrée dans le quotidien de la vie et qui jongle avec les obligations familliales et les exigences du métiers de policiers. De plus, j’ai beaucoup apprécié l’immersion dans la vie en Islande.
Bref, un livre que je recommanderai facilement et qui mériterai que je me penche un peu plus sur cette auteur (dont c’est le 9e roman).
La Princesse des glaces de Camilla Läckberg
Dans la petite ville balnéaire de Fjällbacka, en plein hiver, une jeune femme est retrouvée morte dans sa baignoire gelée. Suicide ou meurtre ? L’autopsie révèle qu’Alexandra est morte depuis près d’une semaine : elle a été droguée et quelqu’un lui a ouvert les veines. Erica, l’amie d’enfance de la victime tente d’y voir plus clair. Avec Patrick Hedström, un ami qui travaille sur l’enquête au commissariat, ils cherchent dans la petite communauté de Fjällbacka, l’auteur du meurtre. Non-dits, secrets, ressentiments, jalousies et vieux contentieux refont surface.
C’est en me promenant dans les rayons d’une librairie, pour trouver un autre polar scandinave, que je suis tombée sur ce roman. Ce qui m’a d’abord attiré dans ce roman, c’est le personnage principale : Erica. C’est une écrivaine, ce qui change complètement le point de vue sur l’enquête en cours. Dans ce roman, chaque paragraphe suit un personnage différent de l’histoire. Celui-ci n’est pas toujours nommé lors des premières lignes, donc, c’est à nous de deviner de qui il s’agit et cela ajoute au suspence de ce livre. L’histoire, pleine de rebondissement, m’a énormément plut. On ne peut deviner la fin avant… la fin! J’ai dévoré les derniers chapitres.
Bref, un excellent livre. J’ai d’ailleurs acheté le deuxième livre de cette auteur tout de suite après avoir finit celui-ci pour pouvoir continuer à suivre les aventures d’Erica. Je viens de le terminé et je vous en reparle bientôt 😉