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21,1 km – Demi-marathon international de Lévis

Avec un peu de retard, voici mon compte-rendu de mon premier demi-marathon le 1er mai dernier 🙂

Avant de vous racontez ma course, laissez-moi vous expliquer comment j’en suis arrivée là. Durant les premiers 20-30 min d’une course, en général, je cherche mon souffle et je ressens l’effort. Ensuite, je commence à prendre beaucoup de plaisir et ce n’est plus un effort que de courir. Si on y pense bien, mon meilleure temps sur 5 km est de 32 min. Ça ne laisse pas beaucoup de temps de pur plaisir une fois les 25 premières minutes de réchauffage retirées 😛 . C’est pour cette raison que j’ai commencé à courir des 10 km. À l’image d’un locomotive qui est assez lente au démarrage, mais qui va loin une fois son rythme de croisière trouvé, j’ai toujours de la misère avec le début de mes courses et ensuite le plaisir embarque jusqu’à la fin. Mais les 10 km, c’était pas encore mon truc vraiment. C’est une distance « un peu compliqué ».

Puisque je suis une locomotive, je peux surement aller encore plus loin, non? En 2016, j’ai donc décidé de courir mon premier demi-marathon, même si cette idée me faisait très peur. J’avais beaucoup de doute quand à ma capacité à courir une telle distance. C’est une longue distance 21,1 km (je vous invite à regarder sur une carte la distance que cela représente vraiment entre 2 points (dire qu’il y a des gens qui font le double lors d’un marathon 😛 )). Et je ne suis pas une coureuse très rapide. Selon les projections par rapport à mes temps sur 5 km et sur 10 km, je pouvais viser un 2 h 30 au mieux. C’est quand même très long 2 h 30 quand on y pense vraiment (donc j’ai évité de trop y penser 😛 ).

Avec les conseils de mon copain, j’ai choisis le demi-marathon international de Lévis qui avait lieu le  1er mai 2016. Il s’agit d’un demi-marathon relativement plat, près de chez moi et avec une magnifique vue puisqu’il suit le fleuve St-Laurent (tant qu’à courir pendant plus de 2 h, autant le faire avec un beau paysage à regarder 😉 ).

L’entraînement ne fut pas facile, car je devait le combiner avec mon mentorat en course à pied (qui occupait déjà 2 courses par semaine) et le débuter en hiver 😛 . Malgré tout, lors de ma course-test de 10 km (à allure demi-marathon) le 20 mars, cela s’est très bien passé. J’avais donc plutôt confiance en moi.

Les sorties longues s’enchaînent jusqu’à atteindre 1 h 40 (ou 14 km en terme de distance). Je commence un peu à réaliser dans quoi je me suis embarquée. Mon plan d’entrainement était conçu en temps de sortie plutôt qu’en distance à parcourir. N’étant pas très rapide, je n’ai pas dépassé les 14 km lors de ma sortie la plus longue. J’aurai dû me rendre au moins jusqu’à 18 km pour être vraiment prête. Je le saurai pour les prochaines fois (et vous aussi 😉 ).
Le jour de la course, je suis toute excité et nerveuse en même temps. Mon copain m’accompagne pour ce premier demi et cela me rassure beaucoup (merci chéri). Dans son petit sac à dos, il y a tout ce dont je pourrais avoir besoins durant la course (eau, nourriture, manche longue) pour me permettre de courir plus légère.


Au moment de franchir la ligne de départ, je sens mes jambes devenir toutes molles. Suis-je vraiment en train de faire ça? Après une petite boucle, le parcours commence à monté doucement et heureusement mes jambes reviennent normales 🙂 . Tout ce passe bien durant la montée, j’arrive à garder mon rythme, même un peu plus rapide que celui prévu. En haut de la côte, je vois devant moi une vague de plusieurs centaines de coureurs qui descende en même temps. C’est la première fois que je participe à une course aussi grande. De voir tout ces gens, tous différents, en train de courir, les larmes me sont venu aux yeux.

La descente et les kilomètres qui suivent se passent vraiment bien et j’ai encore mon rythme un-peu-trop-rapide. Je me sens bien, alors je ne le change pas. Peut-être aurai-je dû ralentir? Ou mes sorties longues ne furent vraiment pas assez longues? Mais au alentours du 15e km, la fatigue se fait sentir et je commence à ralentir. Je vais alterner marche et course pour les 6 km restants.

Je sprinterais pour les quelques derniers mètres avant la ligne d’arrivée comme (presque) toujours 🙂 . La vue de l’arrivée me donne des ailes 🙂 . J’ai mit 2 h 37 min pour ce premier demi-marathon. Quelques minutes de plus que l’objectif de départ (2 h 30), mais beaucoup de fierté d’avoir réussis quelque chose que j’aurai cru impossible il y a quelques années (alors que j’avais de la misère à franchir 5 km en 45 min).


En attendant pour prendre le lunch d’après-course, je sens mes jambes un peu lourdes, mais ça va encore. J’ai surtout mal sous les pieds. Au moment du retour, dans l’auto, je décide de retiré mes chaussures et je me rends compte que le dessous de mes pieds est rosé. Je m’inquiète un peu, car une de mes plus grande peur en course est d’avoir les pieds en sang ou des ongles qui arrachent (ouais, il peu arrivé des trucs un peu glauque quand on fait pas attention 😕 ). Je retire mes bas pleines d’appréhension. Finalement, il s’agit simplement du fond de mes souliers (qui est rose) qui a déteint sur mes bas. Plus de peur que de mal pour moi 😛 .

Je m’attendais à avoir pleins de courbatures dans les jours suivants. J’étais un peu raide, mais pas vraiment de courbatures, ni de douleurs. J’ai même pu courir les 3 courses que j’avais de prévu la fin de semaine suivante (5 km avec des amies, le 7 km de Courir avec les Zèbres et le 10 km de Cours ton parcours qui devait être un 5 km seulement, donc un total de 21 km 😛 ).

Le parcours :

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2 Comments

  • Reply Aurore janvier 20, 2017 at 02:28

    Sympa le récit de course et encore félicitations ! Avec de l’entrainement et un peu de fractionné, le 2h30 n’est pas loin 🙂

    • Reply Doris janvier 20, 2017 at 08:06

      J’ai décidé de refaire cette course cette année (écrire ce compte rendu m’a remémoré de bon souvenir 🙂 ). Je prends le programme encore plus au sérieux pour atteindre cette objectif 🙂

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